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Dossier dérive : allons voir ce qui se passe sous la table !                
Pour le Jouëtiste, la dérive est l'objet de soins constants (c'est comme pour les pieds du fantassin). Comment ça marche ?

(A) 
dessin coté
de la dérive :

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NOTA si vous faites fabriquer une nouvelle dérive, un de nos adhérents (DD) suggère de faire confectionner l’oreille de relevage 
en inox 316L épaisseur 5mm 
pour lutter contre la corrosion.
 La soudure ne pose pas de problème, si la matière choisie de la dérive
 est en acier carbone.

  

Axe de rotation de la dérive (1).
Il est constitué  d'un tube soudé à l'un des supports (3) qui s'emboîte dans le tube creux soudé sur l'autre support. 
(voir photo des supports démontés)
.  On aperçoit sur la photo suivante le trou de l'axe de rotation percé dans la dérive. Autour du tube extérieur, une bague en teflon (photo) facilite les rotations et protège les pièces assemblées de l'articulation (photo).

Si le système de remontée est cassé, la dérive bascule autour de son axe de rotation et se retrouve déportée vers l'avant (photo) jusqu'à ce que son centre de gravité soit à l'aplomb de l'axe de rotation. Difficile alors de la remonter en passant une aussière ou une sangle (textile) par dessous la coque.  Peut-être  avec un bout de chaîne  pour tirer au contact d'un point plus en profondeur ? 

Supports triangulaires (3)
Comme on les a vues sur des photos précédentes, ces deux pièces triangulaires en acier galvanisé  reposent sur le rebord du puits de dérive et sont fixées à celui-ci par des vis inox. Les boulons de ces vis sont accessibles par dessous. 
Les photos de la poulie de relevage ( voir paragraphe) permettent d'apercevoir la partie supérieure de ces supports, montée sur le rebord du puits de dérive. 
La dérive, soutenue horizontalement,  peut être remontée (assemblée avec les supports) depuis l'intérieur de la cabine. A deux costauds c'est possible mais il se peut que les supports triangulaires soient (au départ) un peu "collés" au puits de dérive quand on essaye de tout remonter. On pourra les décoincer en poussant par dessous la coque avec un petit vérin hydraulique par exemple.  En regardant par dessous la coque dans le puits de dérive, si les lèvres sont effacées, on peut apercevoir l'extrémité des supports et une partie de la bague teflon retenant la dérive (photo). Quand les vis des supports triangulaires sont déposées, on peut appliquer ici vers le haut la poussée du vérin.

Poulie de relevage (2)
Cette poulie est essentielle pour le fonctionnement du dispositif. On a vu 2 systèmes de fixation de l'axe de poulie : 
- soit l'axe traverse des trous percés dans le rebord du puits de dérive (photo), cette fixation paraît peu assurée car on a vu ces trous ovalisés ce qui entraîne un fonctionnement de la poulie "en crabe" ;
- soit l'axe s'ajustant exactement à la largeur du puits de dérive, est retenu (photo) traverse des trous percés dans les supports triangulaires (3).  Dans ce cas la poulie est plus basse et les risques de déraillement ne sont pas exclus. Une entretoise est prévue traversant le rebord du puits de dérive, peut-elle éviter les déraillements ?

Moufle de relevage (4)
Ce moufle (photo du jeu de poulies arrière du moufle) permet de régler l'inclinaison de la dérive en tirant sur le boute en textile. Attention aux diverses fixations des deux jeux de poulies du moufle, à celles du câble en acier, y compris l'accroche sur le triangle percé, soudé sur la dérive (photo). Toutes ces pièces métalliques supportent des efforts assez importants, efforts qui sont à leur maximum quand la dérive est relevée.
Pour soulager le dispositif au repos, il faut utiliser la goupille qui s'introduit dans des trous percés dans le puits de dérive et qui permet de maintenir sans effort  la dérive relevée.

Les ennuis à prévoir
La plupart de nos jouëtistes, insouciants comme la cigale, n'ont jamais suivi de près l'usure de leur système de dérive ... jusqu'à se trouver sur l'eau dans une position fort délicate : cassure du dispositif de relevage, dérive droite sous la coque impossible à relever, le bateau est converti en "quillard" non échouable de 1,20m de tirant d'eau ! F.X. Bodin a parfaitement analysé (après expérience !) les moyens de se sortir de cette mauvaise passe ... voici le lien vers son exposé sur le site de l'Iboga ... merci FX !  http://www.fxbodin.com/iboga/livre-de-bord/livre-de-bord-2005/derive-retapee-19  

 

 Les relevés dimensionnels du système de support de la dérive
selon Yann Larroumecq (Zouzou II)
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Les relevés dimensionnels originaux de la dérive 
par Jean Beret,  sur le site de l'Iboga : cliquez ici 


Le dossier dérive de Denis (Cinquo, Port de Bouc) sur le site de l'Iboga :
cliquez ici