Genevève Naturel

Pierre Dussault

Laurent Berton

Benjamin, solide gaillard de 15 ans, neveu de Roger

Lionel Gelot et Jean Pierre Thévenin étaient là le matin, puis nous avons eu la visite dans l'après midi de Jean-François Lafon et Patrick Lucas.

Le décor est planté les acteurs sont là, voici la description de la journée:

Les coffres des voitures sont vidés et tout s'emballe : personne n'est venu pour regarder l'autre travailler.

Premièrement sont extirpés des voitures tous les outils du parfait bricoleur : marteaux, tournevis, masse, pince, tenaille, pelles, pieds de biche, barre à mine, scie, tronçonneuse, râteau, balais et pelles de toutes formes, brosses, jerrican d'eau, masque de protection contre la poussière, grosses poubelles noires, seau, trousse de secours, huile de coude ...Rien n'y manquait, pas même 3 remorques attelées aux voitures.

Comme il est décidé supprimer la rochelle, elle est entièrement débarrassée de ses livres, matelas, sommiers, valises, meubles, et objets divers et avariés qui remplissent rapidement les remorques pour un premier voyage vers la décharge de Gujan.

La rochelle étant vide, nos menuisiers de service entreprirent sa démolition minutieuse de façon à retirer le maximum de bois pour la restauration du reste.

Les poutres et morceaux de bois passent ensuite entre les mains habiles de nos expertes qui en retirent clous et autres morceaux indésirables. Travail long et fastidieux, mais combien nécessaire. Pendant ce temps d'autres  balaient le rez-de-chaussée Le tri des meubles est effectué dehors entre ceux qui sont gardiens et ceux qui alimentent le brasier. Nous avons presque un temps automnal, et la pluie fait son apparition vers 14h.

Le gardien du feu est Jimmy qui s'emploie à remplir son feu dès qu'il y a de la place. Un jour, prudent, Jean-Claude avait fauché tout le tour de la cabane des herbes plus que folles et envahissantes. Un énorme tas ne demandait plus qu'à être évacué. Le jeune Jimmy n'a pas chômé de la journée ! Heureusement qu'il n'y avait pas de jeunette pour le distraire !

Et arrive midi, mais au grand dam de Jean-Paul, personne ne s'arrête. 12h15, Jean-Paul est assis et rappelle l'heure, mais les valeureux continuent toujours.

12h30, APÉRO !! fut annoncé haut et fort ! Et quand même, la tension tombe, chacun quitte son outil et sa position de travail pour se diriger vers son coffre.

Et, comme à l'arrivée du matin, les coffres s'ouvrent de nouveau, et on voit apparaître  tables, chaises, paniers à provisions, verres, assiettes, nappes, bouteilles de vin (même un magnum), tupperwares appétissants, gâteau, cannelés, café enfin vous aurez compris qu'il ne manque rien pour un pique-nique festif et pantagruélique ! Les 680 savent travailler, mais aussi bien vivre. Quel plaisir !

Je passe rapidement sur les libations du repas et les conversations ... La pluie fait son apparition vers 14h, nous obligeant à nous abriter dans notre cabane.

Elle est propre, claire, lumineuse pour nous accueillir au moment du café.. qu'on est bien chez soi ! Et ça tombe, et ça tombe, mais il en faut plus pour nous décourager. Et c'est reparti, moins ardemment que le matin c'est vrai, mais chacun a sa tête. Il est à noter qu'un bar est aménagé avec un meuble qui va très bien pour cette affaire là. Le premier meuble officiel de la cabane !! d'ailleurs 3 bouteilles non entamées sont stockées à proximité.