La
Gazette littéraire de LA MARRAINE
dite "La Mouette"
Samedi 5 novembre 2016 , après la régate "Jetées et Bottes Fourrées" courue sur LadyBird
J'ai vécu sur Ladybird la régate "jetées et bottes fourrés", avec une journée de demoiselle, pour un parcours chevaux de bois avec comme équipage Jean à la barre, Philippe et moi aux manœuvres.
J'arrive au ponton CVA à 10h30 où Ladybird et mes compagnons m'attendaient. Jean me fait remarquer qu'il a enlevé les planchers, car il compte rentrer le moteur, et il ne faut pas rayer les vernis. L'ancre est remisée au pied de la dérive, où le moteur et la nourrice viendront les rejoindre. On installe un cuni, des barbeurs de fortune, petit tour d'horizon, vite, c'est déjà 11h, le briefing est déjà commencé quand on arrive au club. Un bonjour à tous, et on retourne au bateau pour larguer les amarres aussitôt.
Petit essai de la barre, que je trouve plutôt douce sur Ladybird, les cales pieds sont très confort, et la barre d'écoute permet le bordé-choqué avec facilité, cela demande d'être confirmé dans la brise. Quatre winchs qui fonctionnent bien, des taquets de piano de bonne qualité, bien! bien! oui mais il reste encore quelques accastillages à compléter pour le syndic des équipières volantes.
Top départ, sur la ligne au quart au vent, bien! bien! bonne vitesse équivalente avec nos confrères au vent. Chariot de génois avancé, drisse molli, chariot de GV centré, pataras et hale bas très médium, voir mou. Au passage de la 15, juste au tableau de Galip, par l’effet du courant le virement n'est pas très académique, d'ailleurs tous les jouets suivant feront la même erreur, et se bise. Chevaux de bois, jusqu'à la suivante, pas tant que ça, les taches de risées font la différence à quelques longueurs des uns des autres, il faut négocier avec précisions réglages et trajectoires. Ladybird semble scotché, rattrapé, doublé, pouf! pouf!! que faire ? observer, analyser, se concentrer, motivé, ne rien lâcher, même dans ce scénario. Dans le mini bord de spi, Jean préfère être à la manœuvre et confie la barre à Philippe, je ne sais pas si c'était la bonne solution. Je lâche encore plus de drisse de génois, veille à ce point de tire le plus avancé possible pour donner du volume à ce génois prévu pour être sur enrouleur (donc plat), ça semble aller mieux. Deuxième passage à la 15, cette fois Jean imagine bien son passage, ben oui, mais pas Philippe, bon pas grave, on va se la refaire. Meilleure trajectoire ? meilleurs réglages ? meilleure concentration ? ça va mieux. On balance le spi à nouveau entre Hosse et Tiers avec un empannage avant la bouée tiers, toujours avec le changement de barreur, ce qui fait un petit cafouillage à la sortie de bouée, mais bon! on a un peu récupéré, Jean et Philippe sont contents. Là, je sais plus, il me semble qu'il y a eu des blancs, des décrochages, fatigue ?
Décidément, on va pas pouvoir se la faire propre cette 15, un gros qui traîne avec son gennaker en vrille nous bouche le passage, heureusement Jean, gère la situation. Mais quelques temps plus loin, les chevaux sur la plage, qu'est ce qui va se passer demain, je ne sais, bla bla, et c'est à côté de moi que ça relâche. La magie d'une équipe c'est qu'il y en a toujours un de quart, et quand vient à nouveau mon tour, Jean concentré sur sa route perçoit la possibilité d'envoyer le spi, ben oui! j'ai mis un peu de temps, j'y croyais pas trop, bref! c'était ce qui fallait faire, car devant ils n'ont pas traîné à nous copier de peur d'être coiffés sur la ligne d'arrivée.
Notre vaillant président, travaillant sur le bateau comité, à pu voir comment ses petits Jouët mettent du cœur à jouer, et par reconnaissance on a fait de notre mieux, hum!! je ne suis pas certaine Jacques qu'on ait pensé à toi dans la régate, mais qu'est ce qu'on est fier de t'avoir vu sur le bateau comité !
Gros bisous à tous de la Mouette
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